L’art du tatouage n’est pas un simple dessin sur la peau. Il s’agit d’une action traumatisante sur la peau, qui est piquée par un certain nombre d’aiguilles un millier, voire des dizaines de milliers de fois au cours de l’opération de tatouage.
Chaque fois que l’aiguille entre et sort de la peau, elle y dépose une quantité microscopique de couleur, ainsi que son solvant, des traces du liquide utilisé pour nettoyer la peau elle-même, et une partie de la crème utilisée pour l’assouplir.
Bien que le risque d’infection pendant le tatouage soit essentiellement plus faible que dans une salle d’opération, où les personnes subissent une intervention chirurgicale avec une perte substantielle de sang et de fluides corporels, nous, tatoueurs, devons également accorder une attention particulière aux protocoles sanitaires conçus pour réduire à ZÉRO la contamination croisée d’une personne tatouée à une personne tatouée.
Quelques règles à suivre
Il existe certaines normes sanitaires et hygiéniques indispensables à l’exercice professionnel des activités de tatouage, preuve sans équivoque de l’importance absolue de s’adresser à des professionnels transparents et formés. En effet, pour exercer l’activité, il est nécessaire d’acquérir une aptitude sanitaire préalable, lors d’une formation hygiène et salubrité à Lyon par exemple, dans le strict respect des normes précitées. En voici quelques éléments fondamentaux :
- Les locaux doivent avoir des sols et des surfaces revêtus de matériaux imperméables et facilement lavables, prévoyant des zones séparées pour l’attente, l’exécution des pratiques, le stockage du matériel propre et stérilisé et du matériel à usage unique, ainsi que pour l’entreposage des vêtements et du matériel souillés.
- Une zone dotée d’un équipement complet pour la stérilisation du matériel doit être disponible ;
- Un espace entièrement équipé avec un évier non manuel pour le lavage des équipements/outils doit être disponible ;
- Des gants et des masques de protection jetables ainsi que des blouses jetables doivent être présents à tout moment, même en l’absence d’exigence de stérilité ;
- Si le studio fait appel à plusieurs tatoueurs professionnels, chacun d’entre eux doit pouvoir travailler dans des pièces séparées ou des espaces délimités (type box) qui ne communiquent pas entre eux.
En outre, il est indispensable aussi que cette pratique soit réalisée dans un environnement approprié et propre, périodiquement désinfecté avec des produits à haut pouvoir désinfectant. Les produits doivent être remplacés cycliquement, pour éviter l’apparition de bactéries résistantes aux substances actives.
À qui s’adresse la formation hygiène et salubrité à Lyon ?
La formation des personnes pratiquant des techniques d’effraction cutanée fait l’objet d’un décret datant du 19 février 2008. L’objectif principal est de prévenir les risques infectieux et allergiques. Outre les tatoueurs, les professionnels dans le secteur du maquillage permanent et du piercing sont aussi invités à suivre le programme. Il s’agit d’une formation de 3 jours permettant d’acquérir les compétences requises pour ne pas mettre en danger ses clients. Rendez-vous sur associationvive.fr afin de découvrir le programme détaillé et pour s’inscrire.